Pas de fachos dans nos quartiers,
Pas de quartier pour les fachos !
Pas de quartier pour les fachos !
Il y a quelques semaines, des individus ont saccagé la partie
collective au rez de chaussée du squatt Le Pied de Biche (meubles
défoncés, tableaux graphités, tentative d'arrachement du compteur
d'électricité, vol de la caisse de soutien...). Réveillés par le
bruit, les habitants du squat ont distingué un petit groupe « looké
» skins s'enfuyant dans la rue... Le squat est ouvert et visible
politiquement depuis plus de 6 mois, aucune action des fafs n'avait
eu lieu jusqu'à présent.
Bizarrement, c'est 2 jours après une soirée de soutien aux inculpés de
l'affaire Tarnac, et à un moment où l'on entend beaucoup parler d'eux,
qu'ils agissent... En effet depuis quelques mois, les actions à caractères
fascistes se multiplient en France et ailleurs.
En région Centre, ce sont aussi des actes qui se multiplient. Attaques
multiples du Planning Familial au Sanitas, une stèle d'enfant juif à
Mirabeau profanée, une recrudescence de tags (croix gammées, sigles
SS...), des ratonnades répétées sur les lieux de dragues gay, une action
de destruction et de saccage du squat, présence provocatrice de l’UNI
avec des autocollants « Stop la grève » à la manif du 29 janvier et prises
de photographies des personnes mobilisées sur le site des Tanneurs.
En décembre dernier, le cimetière d'Arras a été profané. La manifestation
du 24 janvier à Paris, en soutien à la bande de Gaza, a vu l'apparition de
bandes organisées d'extrêmes droites et d'antisémites islamistes (protégés
par les forces de l'ordre...).
A Reims, lors d'un concert antiraciste, une descente d'une dizaine de
personnes cagoulées, armées de battes de base-ball, de poings Américain,
de lacrymos... a fait de graves blessés. A Lyon, des manifestants, en
lutte anti-répression et lors d'un soutien à un inculpé, se sont battu
avec une dizaine de personnes, eux aussi cagoulés, portant des panneaux
avec écrit « Gardez Coupat » (militant injustement incarcéré dans le cadre
de l'anti-terrorisme et des sabotages de lignes SNCF du mois de novembre
2008). A Marseille, plusieurs descentes de bones head et des Jeunesses
identitaires sur un quartier fréquenté par des militants de tout bord ?
Les cercle de silence de soutien aux Sans papier (qui eux mêmes sont
dénoncés dans plusieurs administrations et services sociaux) sont attaqué
à Toulon, Lille, Strasbourg, Rennes et Nantes.
En Grèce, les fascistes descendent dans la rue à côté des flics pour
affronter les militants anti-autoritaires, syndicaux, étudiants,
salariés,... En Russie, ce sont des militants antifascistes qui sont
assassinés.
Les apparitions de l'extrême droite, et plus globalement des mouvements
xénophobes, réactionnaires, religieux extrémistes,... se font de plus en
plus nombreuses. Les actions des mouvements réactionnaires et radicaux ne
sont plus seulement de simples présences dans l'espace public : ils
commencent à attaquer nos luttes, en plus d'attaquer nos vies. La
complaisance des médias, de l'état et du gouvernement envers ces actes
n'est pas un hasard : l'histoire nous montre qu'ils ont su trouver leurs
intérêts dans la présence accrue de la réaction fasciste dans la rue et
dans les luttes.
En mettant en place des mesures d'exceptions ou en écrasant les droits
fondamentaux, sous motif de combattre un terrorisme « anarcho-autonome»,
l'état exacerbe les tensions sociales et donne pour cible tout mouvement
contestataire à l'ordre établi. Une fois cette tension posée et l'opinion
de la population (ou plutôt des médias) approuvant la répression sociale,
il est facile pour les fachos de nous attaquer. Et comme l'état applique
d'autre part des lois xénophobes, il est encore plus facile pour eux de se
montrer sans craintes.
Depuis maintenant un certain temps, les partis politiques de droite se
font l'écho des revendications de l'extrême-droite institutionnelle en
passage à vide électoral. Il est donc logique que les groupuscules
radicaux, anti-parlementaristes, s'attaquent frontalement aux luttes
sociales et de résistance. Nous ne nous laisserons pas faire et nous
appelons à la vigilance et à la riposte !
Au lendemain de la forte mobilisation sociale et salariale du 29 janvier,
et à la veille d'une année que nous voulons socialement mouvementée, nous
constatons que la vermine est toujours là, et qu'elle agit de plus en
plus. La lutte des classes passe aussi par la lutte antifasciste.
collective au rez de chaussée du squatt Le Pied de Biche (meubles
défoncés, tableaux graphités, tentative d'arrachement du compteur
d'électricité, vol de la caisse de soutien...). Réveillés par le
bruit, les habitants du squat ont distingué un petit groupe « looké
» skins s'enfuyant dans la rue... Le squat est ouvert et visible
politiquement depuis plus de 6 mois, aucune action des fafs n'avait
eu lieu jusqu'à présent.
Bizarrement, c'est 2 jours après une soirée de soutien aux inculpés de
l'affaire Tarnac, et à un moment où l'on entend beaucoup parler d'eux,
qu'ils agissent... En effet depuis quelques mois, les actions à caractères
fascistes se multiplient en France et ailleurs.
En région Centre, ce sont aussi des actes qui se multiplient. Attaques
multiples du Planning Familial au Sanitas, une stèle d'enfant juif à
Mirabeau profanée, une recrudescence de tags (croix gammées, sigles
SS...), des ratonnades répétées sur les lieux de dragues gay, une action
de destruction et de saccage du squat, présence provocatrice de l’UNI
avec des autocollants « Stop la grève » à la manif du 29 janvier et prises
de photographies des personnes mobilisées sur le site des Tanneurs.
En décembre dernier, le cimetière d'Arras a été profané. La manifestation
du 24 janvier à Paris, en soutien à la bande de Gaza, a vu l'apparition de
bandes organisées d'extrêmes droites et d'antisémites islamistes (protégés
par les forces de l'ordre...).
A Reims, lors d'un concert antiraciste, une descente d'une dizaine de
personnes cagoulées, armées de battes de base-ball, de poings Américain,
de lacrymos... a fait de graves blessés. A Lyon, des manifestants, en
lutte anti-répression et lors d'un soutien à un inculpé, se sont battu
avec une dizaine de personnes, eux aussi cagoulés, portant des panneaux
avec écrit « Gardez Coupat » (militant injustement incarcéré dans le cadre
de l'anti-terrorisme et des sabotages de lignes SNCF du mois de novembre
2008). A Marseille, plusieurs descentes de bones head et des Jeunesses
identitaires sur un quartier fréquenté par des militants de tout bord ?
Les cercle de silence de soutien aux Sans papier (qui eux mêmes sont
dénoncés dans plusieurs administrations et services sociaux) sont attaqué
à Toulon, Lille, Strasbourg, Rennes et Nantes.
En Grèce, les fascistes descendent dans la rue à côté des flics pour
affronter les militants anti-autoritaires, syndicaux, étudiants,
salariés,... En Russie, ce sont des militants antifascistes qui sont
assassinés.
Les apparitions de l'extrême droite, et plus globalement des mouvements
xénophobes, réactionnaires, religieux extrémistes,... se font de plus en
plus nombreuses. Les actions des mouvements réactionnaires et radicaux ne
sont plus seulement de simples présences dans l'espace public : ils
commencent à attaquer nos luttes, en plus d'attaquer nos vies. La
complaisance des médias, de l'état et du gouvernement envers ces actes
n'est pas un hasard : l'histoire nous montre qu'ils ont su trouver leurs
intérêts dans la présence accrue de la réaction fasciste dans la rue et
dans les luttes.
En mettant en place des mesures d'exceptions ou en écrasant les droits
fondamentaux, sous motif de combattre un terrorisme « anarcho-autonome»,
l'état exacerbe les tensions sociales et donne pour cible tout mouvement
contestataire à l'ordre établi. Une fois cette tension posée et l'opinion
de la population (ou plutôt des médias) approuvant la répression sociale,
il est facile pour les fachos de nous attaquer. Et comme l'état applique
d'autre part des lois xénophobes, il est encore plus facile pour eux de se
montrer sans craintes.
Depuis maintenant un certain temps, les partis politiques de droite se
font l'écho des revendications de l'extrême-droite institutionnelle en
passage à vide électoral. Il est donc logique que les groupuscules
radicaux, anti-parlementaristes, s'attaquent frontalement aux luttes
sociales et de résistance. Nous ne nous laisserons pas faire et nous
appelons à la vigilance et à la riposte !
Au lendemain de la forte mobilisation sociale et salariale du 29 janvier,
et à la veille d'une année que nous voulons socialement mouvementée, nous
constatons que la vermine est toujours là, et qu'elle agit de plus en
plus. La lutte des classes passe aussi par la lutte antifasciste.
Le fascisme c'est la gangrène : on l'élimine ou on en crève !
Manifestation le samedi 21 mars. Départ à 15 h de la place paul-Bert avec
cortège en ville et apéro antifa pour conclure au squatt Le Pied de Biche
44, rue Lamartine à Tours.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire