dimanche 19 octobre 2008

Le CAF fête ses deux ans!

Le 29 octobre 2006, le Collectif Anti-Fasciste de Touraine appelait à se réunir et à manifester contre Le Pen à la Grange de Meslay.

Le 29 octobre 2008, le Collectif Anti-Fasciste de Touraine appelle à manifester contre la venue de Sarkozy à Tours.

Une date et deux mobilisations pas si éloignées que ça... et le combat est loin d'être fini.

C'est dans ce cadre que le CAF fête ses deux années d'existence. Rendez-vous est donc pris le samedi 1er novembre au squat "le Pied de Biche" (44 rue Lamartine) pour fêter cela.

Au programme bonne humeur, musique et projection du doc "Antifa, chasseurs de Skins" (bande annonce) de Marc-Aurèle Vecchione à 20h


Rendez-vous à 19h, amenez votre boire et votre manger, puis on partage!

Contact: antilepen29octobre@no-log.org

29/10/08: Manif Contre la Venue de Sarko

Contre Sarkozy et sa politique

Le 30 octobre prochain, Nicolas Sarkozy s'invite à
Tours.



N'avons-nous pas un message à lui faire passer ?
Sarkozy et son gouvernement nous ont promis une amélioration de
nos conditions de vie.

Nous ne pouvons faire aujourd'hui que le constat d'un échec.
Nous le vivons au quotidien : prix de plus en plus chers, conditions
de travail dégradées, services publics démantelés, une éducation de
moins en moins accessible et la solidarité qui s'éteint.
De plus, nos libertés s'amenuisent et le contrôle sur nos vies
augmente : exigences administratives de plus en plus fortes,
généralisation du chage, présence accrue des forces de l'ordre,
prisons pleines à craquer...

Ce qui nuit aux uns profite aux autres !

La politique du gouvernement n'avantage qu'une minorité déjà
aisée, alors que les laissés pour compte sont les plus nombreux.
Sarkozy incarne ce système en crise,
refusons de sombrer avec lui !

Battons nous pour une vie meilleure !

Manifestation

le mercredi 29 octobre

Départ en face du Palais Omnisport au Sanitas à 18h

Cortège festif, prises de parole, concerts...

jeudi 18 septembre 2008

Pour signer contre Edvige, c'est là!

La fête continue à Joué...


Les policiers devront dédommager leur victime

En 2003, trois fonctionnaires du commissariat de Joué-lès-Tours avaient transformé leur collègue en souffre-douleur. Ils devront lui verser 45.000 euros.


La chambre civile de la cour d'appel d'Orléans vient de confirmer le jugement qui avait condamné trois policiers du commissariat de Joué-lès-Tours à dédommager leur victime. Comme les premiers juges, les magistrats se sont appuyés sur des expertises médicales de la victime mettant en évidence « un état de décompensation sévère de la vie psychique s'exprimant par des phobies, attaques de panique récurrente, répétition de passage à l'acte suicidaire ».


Brimades à répétition

Dans leurs attendus, les magistrats ont noté « que la victime ne souffrait pas des troubles constatés avant la commission des faits ».
Suspendus de leurs fonctions puis révoqués de la police, ces trois anciens fonctionnaires avaient été mis en cause dans une affaire d'agression sexuelle aggravée.
On reprochait à ces trois policiers des brimades. Les faits s'étaient produits en septembre 2003 où une adjointe de sécurité était devenue le souffre-douleur de deux gardiens de la paix et d'une femme brigadier. C'est le médecin de la police qui avait jugé bon de transmettre un signalement au procureur de la République de Tours.
A l'issue de ces faits, en grande souffrance, l'adjointe de sécurité a dû être très souvent hospitalisée.
Deux des trois fonctionnaires poursuivis avaient déjà été condamnés à deux ans de prison dont six mois fermes. Leur supérieure, une brigadière, avait écopé d'une peine d'une année ferme pour complicité et abus d'autorité.



Nouvelle République, 18 septembre 2008
Renaud Domenici

mardi 16 septembre 2008

C'est la fête à la municipale




Un "petit chef" était accusé d'exhibition et de harcèlement moral sur
deux subordonnés.


"Vous avez donné une image épouvantable de la police municipale et il
serait compréhensible que le public adopte une attitude déplaisante
lorsque vous aurez affaire avec lui."
Hier, devant le tribunal correctionnel de Tours, le procureur,
M.Lorrain, a parfaitement résumé le sentiment de dégoût qui s'est dégagé
des six heures d'audience consacrées à ce dossier.
Un sous-chef d'un poste de la police municipale était prévenu
d'exhibition sexuelle et de harcèlement moral sur deux subordonnés.
Et de part et d'autre de la barre, ce sont des panières de linge très,
très sale que l'on s'est lancées à la figure. Hormis avoir fait subir
les derniers outrages aux ours du jardin botanique, on s'est
mutuellement accusé de toutes les perversions et de tous les manquements
à l'attitude qui sied à la fonction.
On a aussi entendu une malheureuse femme de ménage s'y reprendre à trois
fois, de peur de perdre son travail, pour raconter comment le prévenu
s'était exhibé devant elle, en plein poste de police.
Et un policier a révélé avoir été violé par ce même chef lors d'une
beuverie, alors qu'il vomissait dans les toilettes.
Les deux fonctionnaires qui s'étaient constitués partie civile ont
soutenu avoir été sollicités à plusieurs reprises afin de céder aux
propositions du prévenu.
Ce que ce dernier a réfuté en bloc, renvoyant ses contradicteurs à leurs
faiblesses professionnelles. Il fut question d'une nuit passée à
ramasser des escargots plutôt que de patrouiller, ou à dormir sur une
chaise jusqu'au matin. Pour le prévenu, les plaintes des deux hommes
relevaient du complot afin de faire échouer une procédure d'adoption
entreprise avec son épouse.







UN VOCABULAIRE A LA HAUTEUR DE LEUR RÉPUTATION

L'audience entra alors dans une dimension quasi cosmique avec même
l'évocation d'un ancien élu condamné pour des agissements
particulièrement révoltants.
Et puis, tout le monde pouvait en témoigner, le chef était un homme à
femmes auprès desquelles il n'allait pas par quatre chemins avec un
vocabulaire à la hauteur de sa réputation.
De quoi le blanchir de tout soupçon d'homosexualité. Des débats à ne pas
mettre entre toutes les oreilles, au point que la présidente en perdit
un instant son langage habituellement châtié.
Parce que dans la police municipale, on aime "les plaisanteries lourdes
habituellement en vigueur dans le milieu masculin".
Il est toutefois des "plaisanteries" qu'un quotidien, même inaugurant
une nouvelle formule, ne peut rapporter...
Constatant que les plaignants n'avaient jamais varié dans leur
déposition mais que le prévenu avait entre les mots reconnu les faits
devant sa hiérarchie, le procureur requit 36 mois de prison avec sursis.
Le jugement a été mis en délibéré au 23 octobre.


Nouvelle République, 16 septembre 2008
Michel Embareck

mercredi 10 septembre 2008

Un sujet de droit légèrement typé

Le sujet donné aux étudiants de première année de la fac de droit de
Tours, à la session de rattrapage du 18 juin dernier, continue à
susciter quelque émoi.

Il s'agissait d'un « cas pratique », exercice qui veut que l'étudiant
réponde comme s'il était un juriste confronté à une situation réelle.
Le sujet, en droit de la famille, portait sur des cas de mariage forcé
dans une famille musulmane. Soit un couple d'Algériens pieux qui
organise le mariage de ses deux filles nées en France : l'aînée, «
soumise », épouse un « bon parti », propriétaire d'une petite
épicerie. Et la cadette, plus indépendante, sommée d'interrompre ses
études de médecine, sous peine d'être envoyée vivre « au fin fond de
l'Algérie », pour être mariée à « un cousin au quatrième degré » à qui
elle a été « promise dès son plus jeune âge », et qui pourra ainsi
avoir des papiers. « Cela tourne vite au cauchemar. Son mari fréquente
assidûment la mosquée et multiplie les absences. Et quand il est
présent, il est d'une rare violence : il la bat et, devant son refus
de céder à ses avances, il l'a même violée. » Alia s'enfuit, devient
infirmière, et voilà que son mari veut divorcer pour faute et lui
réclame même le versement d'une prestation compensatoire, car il est au chômage…

Bref, il ne manque plus qu'à cet Arabe intégriste, violent, violeur,
chômeur et profiteur que d'être un terroriste ! « C'est un ramassis de
caricatures de l'Islam et du monde musulman que l'on trouve dans les
tracts d'extrême droite ! », s'emporte Me Michel Tubiana, président
d'honneur de la Ligue des droits de l'homme. Et d'expliquer que «
certains faits existent, bien sûr », mais que, « mis les uns à la
suite des autres », ils présentent une image figée d'une « tradition »
qui pèse lourd, d'autant qu'elle est véhiculée auprès d'étudiants
débutants.

De son côté, l'auteur du sujet, la prof Sara Godechot-Patris,
nouvellement élue à Tours après avoir enseigné à Paris-II Assas, tombe
des nues. Elle plaide n'avoir « eu aucune arrière-pensée ». Tout cas
pratique, à l'en croire, est « par nature caricatural », puisqu'on
tend des perches » aux étudiants pour qu'ils trouvent la bonne
solution.
Là, ce n'est plus une perche, c'est un pieu.
D.F.

Paru dans le journal hebdomadaire, le Canard Enchaîné, daté du
mercredi 3 septembre 2008

A la lecture de cet article, le Collectif Anti-Fasciste de Touraine
demande le limogeage de cette enseignante.

A Tours, le 09 septembre 2008, Collectif Anti-Fasciste de Touraine,
antilepen29octobre@no-log.org

Chasseurs de skins

mardi 9 septembre 2008

Dieudonné à Tours le 13 novembre!

En spectacle à 20h30 au Vinci...





Afin de situer le personnage, un petit rappel s'impose:

On commence par du "soft"





Sur les juifs avec Soral



Le Pen parraine la fille de Dieudonné